PIÈCE À CONVICTION N°1 : Le Rapport de l'UAED que la Justice a Ignoré
Introduction : Le Prix de la Vérité
Bienvenue dans la nouvelle série d’Axel Rivage : « Pièces à Conviction ». Après des mois de chroniques audio détaillant le mécanisme de l’emprise, il est temps de passer du témoignage à la preuve factuelle et judiciaire. J’ai souhaité créer cette rubrique pour attester de la véracité des faits que j’indique dans mes chroniques et dans mon futur livre.
Aujourd’hui, nous ouvrons ce dossier par le document qui aurait dû être un déclencheur immédiat de protection : le Rapport de l’Unité d’Accueil des Enfants en Danger (UAED).
La vérité a un prix. Pour obtenir ce document crucial, j’ai dû me battre contre une incroyable inertie du système :
Il m’a fallu plus de deux ans de démarches pour l’obtenir.
Le Juge aux Affaires Familiales (JAF), lors de l’audience critique, n’a pas voulu prendre la peine de consulter ce rapport.
Ce document étant une pièce judiciaire, j’ai dû engager un avocat spécialisé pour faire la demande au Parquet, ce qui m’a coûté 380 € d’honoraires.
Ce rapport n’est pas qu’un papier. Il est la preuve médicale des violences et la preuve de mon combat contre le système pour que cette vérité existe.
▶️ Regardez la première Pièce à Conviction (Rapport UAED)
Le Déclencheur : Du Doute à l’Urgence
Tout a commencé un lundi, lorsque j’ai récupéré ma fille à l’école. ‘Papa, j’ai mal au nez’, m’a-t-elle dit. Son nez était gonflé. Ma fille m’a alors avoué : « Maman m’a tapé. »
J’ai appelé SOS Médecin qui m’a confirmé : ‘Monsieur, votre fille n’a pas reçu une gifle, mais un coup.’ Je savais qu’il y avait des soucis, mais ce constat médical a été un choc.
J’ai immédiatement emmené ma fille aux urgences pédiatriques. Le simple fait que l’infirmière lui ait demandé « Est-ce la première fois ? » et qu’elle ait répondu « Non » a déclenché le protocole de l’UAED. Après une attente angoissante, je suis reparti à 22h30 avec un certificat médical constatant l’œdème… mais sans le nom du médecin (une erreur qui aura son importance). Derrière, figurait le numéro de l’UAED.
Le Rapport UAED : La Preuve Noire sur Blanc
(Ici, vous pouvez insérer l’image des extraits du rapport, anonymisés, comme preuve visuelle)
Ce rapport révèle l’ampleur des violences, une terreur vécue pendant des années :
« Violences chroniques anciennes et récentes de la part de sa mère. »
L’enfant raconte les coups, et affirme avoir « très peur de ma maman, peur qu’elle me frappe. »
Face à l’évocation des violences, ma fille faisait les gestes : « Je mets mes deux mains sur les joues, je me blottis en boule. »
Le constat était accablant : « tous les moments sont difficiles. »
Le Rapport de l’UAED a fait son devoir en faisant un signalement au Procureur.
La Résistance du Système : Police et École
L’UAED m’a demandé de porter plainte pour ma fille. C’est là que le système m’a opposé sa première résistance :
Le Commissariat : Je me présente le vendredi sans le rapport de l’UAED (obtenu bien plus tard). Le fonctionnaire de police me dit une phrase que je n’oublierai jamais : « Monsieur, je vous reçois, mais je ne suis pas obligé de vous croire. » J’ai dû me battre, encore une fois, pour qu’il prenne ma plainte. Il m’a dit : « Vous serez convoqué, mais c’est votre devoir de père de protéger votre fille. »
L’École : J’ai pris mes responsabilités en ne représentant pas ma fille le lundi. Le Directeur de l’école refusait d’abord de me croire, invoquant l’ordonnance de garde alternée. Mais la souffrance de ma fille (crises d’angoisse, pleurs quotidiens) a eu raison de lui.
Le Calvaire à la Grille : Pendant quatre longs mois, tous les lundis, devant les autres parents, ma fille se faisait tirer par le cartable par sa mère, se débattant pour venir vers moi. Ce combat quotidien à la grille était la preuve visuelle de la terreur vécue, sous les yeux du Directeur et de l’incrédulité générale.
Conclusion : L’Étape Suivante
J’ai été seul face à cette situation pendant plus de quatre mois, convaincu que la justice agirait rapidement. J’étais certain que ce Rapport de l’UAED et ma plainte seraient suffisants.
Pourtant, malgré ces preuves et ce combat, le système a fait un choix.
Rendez-vous ce jeudi, pour la Pièce à Conviction n°2. Nous analyserons l’avis de classement sans suite du Procureur de la République. Vous verrez alors la preuve du déni systémique face à la vérité.
