Rapport Expertise : Garde Alternée maintenue malgré les sévices
Le Diagnostic qui fait malÂ
Le silence est brisé, mais le combat continue.
Dans la série de mes chroniques « Pièces à conviction », nous avons décidé de mettre la lumière sur les documents qui prouvent non seulement l’existence de l’emprise psychologique, mais aussi l’incroyable difficulté à la faire reconnaître par le système judiciaire.
Aujourd’hui, la troisième pièce de ce dossier est sans doute la plus douloureuse : le Rapport d’Expertise Psychiatrique. Ce document, censĂ© ĂŞtre neutre et protecteur, est devenu l’acte qui a entĂ©rinĂ© l’injustice la plus cruelle : le maintien de la garde alternĂ©e, malgrĂ© les sĂ©vices que ma fille a eu le courage de dĂ©crire.
Comment un outil d’aide Ă la dĂ©cision peut-il ignorer le « double visage » de la manipulation et condamner un enfant Ă revivre son traumatisme ?
I. L’Expertise : Un Outil Ă Double TranchantÂ
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Le recours Ă l’expert psychiatre ou psychologue est souvent prĂ©sentĂ© comme l’Ă©tape ultime pour Ă©clairer le juge dans les affaires complexes de conflits familiaux. L’objectif est louable : dĂ©gager le vrai du faux et identifier les mĂ©canismes de l’emprise.
Pourtant, lorsque l’expert se retrouve face Ă un pervers narcissique (PN), son analyse peut s’avĂ©rer biaisĂ©e. Le manipulateur excelle dans l’art de prĂ©senter un « double visage » :
Le Visage Public : Calme, coopĂ©ratif, rationnel, capable d’un discours irrĂ©prochable devant l’expert.
Le Visage PrivĂ© : Violent, destructeur, qui se rĂ©vèle dans le tĂ©moignage de la victime et de l’enfant.
Dans ma chronique, j’analyse comment l’expert a malheureusement privilĂ©giĂ© l’apparence, l’Ă©loquence et le statut social, au dĂ©triment de l’Ă©motion brute, de la peur et de la vĂ©ritĂ© transmise par l’enfant.
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II. La Lecture de l’Injustice : L’Extrait RĂ©vĂ©lateurÂ
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Je ne peux partager ici la totalitĂ© du document, mais l’extrait des conclusions est la preuve de cet aveuglement. Il y est clairement Ă©noncĂ© que, malgrĂ© des « Ă©lĂ©ments troublants quant Ă la relation maternelle » et le « mal-ĂŞtre de l’enfant », la solution prĂ©conisĂ©e est le maintien de la garde alternĂ©e.
C’est lĂ que rĂ©side l’Ă©chec. Le rapport reconnaĂ®t le conflit, sans nommer ni dĂ©construire l’emprise. Il conclut Ă une solution d’Ă©quilibre judiciaire lĂ oĂą il y avait un besoin urgent de protection et de rupture.
Le constat le plus effrayant : Le système de la justice familiale a manquĂ© Ă son devoir de protection, et le rapport d’expertise est devenu, malgrĂ© lui, le document qui a validĂ© l’exposition continue de ma fille Ă la personne qui lui faisait du mal.
II. Briser le Cycle : Leçons face aux Failles JudiciairesÂ
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Mon objectif en partageant cette Pièce Ă conviction n°3 n’est pas seulement de tĂ©moigner, mais d’armer les autres victimes.
Si vous êtes confronté(e) à une expertise psychiatrique, rappelez-vous que :
Documentez TOUT : Chaque preuve d’emprise, mĂŞme minime, doit ĂŞtre fournie Ă votre avocat. Ne comptez pas uniquement sur le tĂ©moignage oral.
PrĂ©parez l’enfant : L’enfant doit ĂŞtre prĂ©parĂ© Ă ne pas ĂŞtre cru et Ă rester factuel, car le manipulateur sera sans faille dans son discours.
Ne laissez pas le « double visage » gagner : Insistez sur les contradictions entre la vie publique et les faits rapportés dans la sphère privée.
Le rapport d’expertise doit être un outil de vérité, pas un instrument de l’emprise.
ConclusionÂ
La Pièce Ă conviction n°3 est un cri d’alarme pour toutes les mères et tous les pères qui se battent pour la sĂ©curitĂ© de leurs enfants. Les failles judiciaires existent, mais notre dĂ©termination doit ĂŞtre plus forte.
 Partagez ce message si vous pensez, vous aussi, que la justice doit Ă©voluer face aux mĂ©canismes insidieux de l’emprise psychologique.
